Quel sens encore donner à la droite ou la gaucheDans une France chirale ?
Un 13 mars 1984, -16 à 2000, +16 depuis, il y a 32 ans, disparaissait François Le Lionnais, ingénieur chimiste, mathématicien, écrivain, fondateur de l'Oulipo. Il fut résistant au Front national, eh oui, un mouvement de la Résistance intérieure française créé par le Parti communiste français.
J'ai pris une baffe quand ado j'ai découvert l'Oulipo, par les deux poches publiés en "idées-gallimard" (l'ancêtre de "folio-essais"), avec notamment le "S + 7" et le stupéfiant palindrome de Perec sur une dizaine de pages — le plus long jamais publié en français, et qui associe la forme au fond puisqu'il débute par "Trace l'inégal palindrome"…
RépondreSupprimerMais bref. Je décroche rapidement dès qu'on passe aux sciences pures, même si ça m'intéresse d'entrée, et plein de trucs matheux de l'Oulipo me dépassent complètement.
En ce qui regarde François Le Lionnais — fort méconnu, hélas ! — j'ai juste une curieuse anecdote.
José Corti, éditeur des surréalistes dans l'entre-deux-guerres, raconte dans ses Souvenirs désordonnés qu'il s'est fissa converti au catholicisme après l'arrestation et la déportation et l'extermination de son fils unique, Dominique, tout ça par malchance.
Et celui qu'il rend responsable de toute cette saloperie, c'est François Le Lionnais, mais je ne me souviens plus trop de ce que raconte Corti — qui d'ailleurs yoyote à fond dans ses mémoires, genre Topor dans les Mémoires d'un vieux con, cette pure merveille à pisser de rire.
Moi, expo Pérec à la bibliothèque du Havre ; "mon cher, t'as qu'à balayer"
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