Si nous avons souvent rendu compte ici du climat d'effervescence
intellectuelle des ANPéRos de la librairie l'Entropie — vantant la prodigieuse
mémoire de leurs protagonistes, ou relayant les acrobaties culturelles de très haute
voltige auxquelles chacun d'eux s'adonne —, nous n'avions jamais dit
jusqu'alors que ces soirées entre amis étaient aussi l'occasion de saisir sur
le vif quelques scènes de la vie quotidienne : des gens qui passent,
indifférents, devant la vitrine et l'étal de cette petite boutique à l'ancienne
située au cœur même de Paris.... et d'autres qui s'arrêtent, hésitent, puis se décident enfin à en franchir le seuil, qui pour un renseignement divers, qui pour
un achat, une faveur... un peu de chaleur d'homme, que la série de saynètes à
suivre s'attache à restituer :
UNE VISITEUSE INATTENDUE
Les joues encadrées par des couettes et le regard
malicieux, une fillette pas plus haute que trois pommes entre en trombe et se
précipite vers des rayonnages de BD situés à sa hauteur. Arrive alors sa
mère...
UN MÉTIER PAS FACILE
(ou comment le taulier, malgré une légère mais perceptible irritation, nous démontre à la fois ses connaissances littéraires et ses talents d'interprète, en renseignant un vieux couple d'espagnols sur la saga des Pardaillan et l'oeuvre complète d'Alessandro Doumasse...)
VOUS ÊTES OUVERT ?
Pour le plaisir d'entendre à nouveau l'un des nombreux convives
faire d'indécentes propositions à deux jeunes et jolies femmes en goguette et
pas farouches pour deux sous...
Et d'autres surprises encore à découvrir ici, notamment LA BONNE BLAGUE DU TAULIER, pour clore en beauté ce petit interlude entropique :
L'art et l'urgence, bravo
RépondreSupprimerBof, je préférais ta blague sur les tournées de bières de l'exponentielle et du logarithme…
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