Monument du patrimoine national, peut-être plus célèbre encore que le Louvre, la Tour Eiffel ou Notre-Dame : Les Misérables, de Victor Hugo. Maçonné et ferraillé à l’ancienne, l’édifice, bâti en 1862, il y a déjà 150 ans, est encore solide sur ses fondations que sont la misère et l’injustice. Inaltérable au temps et à l’usure, incorruptible aux modes et aux critiques, si le chef d’œuvre d’Hugo paraît ne pas vieillir c’est sans doute parce que la société n’avance que pour mieux reculer et finalement stagne (ou bien qu’elle évolue moins vite qu’on ne le souhaiterait).
L’histoire des Misérables est archi-connue, elle a nourri de mots et d’images plusieurs générations d’enfants et marqué à jamais leur mémoire à la manière d’une catéchèse (la cohérence et le réalisme en plus). Inoubliables personnages : Gavroche, tout chant et tout sourire sous le feu de la mitraille devant les barricades ; Fantine, fille-mère contrainte à la prostitution jusqu’à ce que mort s’ensuive ; Thénardier-père, mauvais de bout en bout et de fond en comble ; Cosette, s’en allant pieds nus puiser l’eau à la nuit tombée ; Javert, stupide, borné, pathétique, haïssable ; et Jean Valjean, bien sûr, alias monsieur Madeleine, matricule 24601.
Interprété par les
plus grands noms du 7ème art, le rôle de l’ancien bagnard est à
nouveau merveilleusement servi, mais cette fois-ci par la voix de Jean-Marie
Winling, dans l’adaptation radiophonique que voici :
Ci-dessous, en extrait sonore, la scène où monsieur Madeleine se rend à
Montfermeil pour sortir Cosette des griffes des Thénardier :
Enfin, les 14
épisodes du feuilleton sont disponibles ici, au format MP3 :
http://www.mediafire.com/download.php?zvs2088uqz0zumk
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