On commence par lire en flânant, les mains dans les
poches, le regard un peu blasé, et puis... et puis on est bientôt pris par
l'envie d'en finir au plus vite, tellement ça nous saisit les narines d'un
remugle écœurant. Odeurs d'huile rance et d'humidité, d'eau croupie et de cabinets
bouchés, le tout parfumé à la sueur aigre des hommes macérant depuis longtemps
dans des vêtements crasseux. Alors, oui, ça schlingue du début à la fin, mais... mais ce n'est pas l'homme qui pue, c'est la vie qu'il mène au
fond de son cloaque, et c'est d'elle aussi dont on veut s'échapper.
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Ladeira do Pelourinho |
En un peu moins de deux-cent pages et vingt tableaux d'un
réalisme cru, Amado dresse la typologie d'un clapier de quatre étages et de sa
faune plutôt cosmopolite. Le clapier, c'est un vieil immeuble du vieux Bahia situé sur
les hauteurs de la ville, là-même où les esclaves d'Afrique étaient jadis ficelés au pilori, puis fouettés au sang jusqu'à ce que mort s'ensuive. A
l'époque de Suor (courant
des années 30), le pilori a été rasé rasibus et l'esclavage aboli, mais
le nom est resté et la symbolique aussi : le Pelourinho est devenu le
quartier de Bahia où les pauvres s'entassent les uns sur les autres, dans la
promiscuité et l'absence d'hygiène, vivant de petits boulots ingrats et mal-payés,
jusqu'à ce que la maladie les prenne et que la mort les emporte.
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São Salvador da Bahia de Todos os Santos |
C'est donc au n°68 de la Montée-du-Pelourinho, à deux
pas de l'église de São Francisco, dont on entend parfois sonner les cloches, et
juste en face du bistrot de seu Fernandès, où les plus misérables des gueux se
conservent à la gnôle, que nous amène cette fois-ci Jorge Amado.
L'immeuble, vétuste propriété d'un antipathique espagnol, comprend cent seize chambres insalubres, exiguës et bruyantes, où subsistent environ six cent personnes et autant de ventres affamés.
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O Pelourinho é o nome de um bairro de Salvador
se localiza no Centro Historico da cidade |
On y entend sans discontinuer le gargouillis des tuyaux, le tap-tap des machines à coudre à pédale des
grisettes, le blabla des lingères et, venant de la soupente, la toux grasse
d'une tuberculeuse au dernier degré. En passant par l'escalier branlant, sous
lequel se meurt lentement un clochard, on peut croiser le manchot du troisième
(souvent martyrisé par les rejetons du quartier), la sourde-muette du
second (une fille étrange mais moins cinglée qu'il n'y paraît), ou encore une très mystérieuse et jolie jeune femme (toujours habillée en bleu, avec des larmes aux yeux). Habitent aussi au numéro 68 : un colporteur de babioles, un
agitateur politique, un clown sans emploi, un violoniste hasbeen, un syndicaliste
russe, un cordonnier de Cordoue, un homo romantique, un vieux savant fou, des
putes au grand cœur, des travailleurs de force et des chômeurs à bout, sans oublier Toufik, Linda, Chico, dona Risoleta
Silva... et des rats par centaines. Car les hommes et les rats cohabitent ici sans
s'effrayer ni se soucier plus que ça les uns des autres. Ils sont pour ainsi
dire de la même espèce, pareillement chassés et méprisés par la classe supérieure,
à cette différence près que les rongeurs, beaucoup plus malins, logent au n°68
à titre gracieux. Bref, toute cette humanité rampante vit là en agrégat, côte à
côte mais pas vraiment ensemble, séparés qu'ils sont par des cloisons, des
planchers, des paliers, des couloirs. Un manque d'unité criant, dont rend parfaitement
compte le livre de par sa construction fragmentaire, en chapitres courts et
concis, parfois de seulement sept ou huit lignes, sans personnage principal, ni
même d'histoire à proprement parler, mais avec une incroyable imbrication d'anecdotes en tout genre,
de petites tranches de vie et surtout de misères qui, s'additionnant, finissent peu à peu par former un tout homogène. C'est alors la voix d'Henrique s'accordant à celle d'Artur et d'Alvaro, faisant elle-même écho à celle de Julieta, puis chorus
avec celle de Fernandès et, finalement, des 600 locataires du 68. Et c'est alors une clameur unanime qui jaillit des poitrines... c'est une foule
solidaire qui descend du calvaire... et un sourire lumineux qui éclaire enfin le visage de la jeune femme en bleu.
Mon nom est aspirateur, ma fille de 18 ans, Tricia a été diagnostiquée d'herpès il y a 3 ans. depuis lors, nous allons d'un hôpital à l'autre. Nous avons essayé toutes sortes de pilules, mais tous les efforts pour se débarrasser du virus étaient vains. Les cloques ont réapparu après quelques mois. Ma fille utilisait des comprimés d'acyclovir 200 mg. 2 comprimés toutes les 6 heures et crème de fusitine 15 grammes. et H5 POT. Le permanganate avec de l'eau doit être appliqué 2 fois par jour mais tous ne montrent toujours aucun résultat. J'étais donc sur Internet il y a quelques mois, à la recherche de tout autre moyen de sauver mon enfant unique. à ce moment-là, je suis tombé sur un commentaire sur le traitement à base de plantes dr imoloa et j'ai décidé de l'essayer. Je l'ai contacté et il a préparé des herbes et me les a envoyées avec des directives sur la façon d'utiliser les herbes via le service de messagerie DHL. ma fille l'a utilisé comme dr imoloa dirigé et en moins de 14 jours, ma fille a retrouvé sa santé .. Vous devriez contacter le Dr imoloa aujourd'hui directement sur son adresse e-mail pour tout type de problème de santé; lupus, ulcère de la bouche, cancer de la bouche, douleurs corporelles, fièvre, hépatite ABC, syphilis, diarrhée, VIH / sida, maladie de Huntington, acné au dos, insuffisance rénale chronique, maladie addison, douleur chronique, maladie de Crohn, fibrose kystique, fibromyalgie, inflammatoire Maladie intestinale, mycose des ongles, maladie de Lyme, maladie de Celia, lymphome, dépression majeure, mélanome malin, manie, mélorhéostose, maladie de Ménière, mucopolysaccharidose, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, polyarthrite rhumatoïde, maladie d'Alzheimer, maladie de Parkison, cancer vaginal, épilepsie Troubles anxieux, maladies auto-immunes, maux de dos, entorse dorsale, trouble bipolaire, tumeur cérébrale, maligne, bruxisme, boulimie, maladie du disque cervical, maladies cardiovasculaires, néoplasmes, maladies respiratoires chroniques, troubles mentaux et comportementaux, fibrose kystique, hypertension, diabète, asthme , Médiateur auto-immun inflammatoire arthrite. maladie rénale chronique, maladie articulaire inflammatoire, impuissance, spectre d'alcool féta, trouble dysthymique, eczéma, tuberculose, syndrome de fatigue chronique, constipation, maladie inflammatoire de l'intestin. et beaucoup plus; contactez-le sur email- drimolaherbalmademedicine@gmail.com./ également sur whatssap- + 2347081986098.
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