Tous les chineurs et brocanteurs du dimanche vous le diront
: "On tombe parfois sur une perle rare." Pour preuve, cette
lettre autographe de J.-H. Rosny adressée à Jean Eriez, et trouvée dans un lot
de vieux papiers où elle n'avait pourtant rien à faire :
Pont-sur-Yonne, le 3 septembre 1903
Pont-sur-Yonne, le 3 septembre 1903
Monsieur et cher confrère,
Nous avions été profondément
touchés de l'envoi de votre livre, de sa dédicace et de son épigraphe, et voilà
que nous arrive votre très éloquent et très généreux témoignage dans La Grande
France [revue], avant que nous ayons pu vous remercier des joies que nous devons à La Forêt [roman]. Croyez à notre profonde gratitude et soyez sûr
que nous n'oublierons pas ces très précieuses marques de sympathie.
Votre roman est délicieux, et
par sa psychologie si subtile et si sûre, et par ses observations pénétrantes,
et par son sentiment si profond, si exquis, si vrai et personnel de la nature.
Ce beau livre est de ceux que nous aimons sincèrement.
De tout cœur,
J H Rosny
Et puis cette curiosité datant d'avant l'internet, ses
moteurs de recherche et autres google-rank : l'Argus de la Presse, une
société de service chargée de dépouiller des dizaines de journaux ou revues à la
recherche d'articles concernant ses clients, dont était Jean Eriez.
Aujourd'hui l’Argus de la Presse surveille environ 17.500 sources d'informations écrites ou parlées (presse, web, radio, télé), ainsi que 2 millions de médias et réseaux sociaux, mais en 1903 c'était simplement ça, que vous receviez alors par courrier postal :
Aujourd'hui l’Argus de la Presse surveille environ 17.500 sources d'informations écrites ou parlées (presse, web, radio, télé), ainsi que 2 millions de médias et réseaux sociaux, mais en 1903 c'était simplement ça, que vous receviez alors par courrier postal :
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