En 2006, soit presque deux siècles après que
Jean-Baptiste Debret ait foulé pour la première fois le sol brésilien, João
SPACCA de Oliveira retraçait les aventures de l'artiste dans une bande dessinée
d'environ quarante pages où se combinent à la fois l'histoire et l'humour. Une
histoire peut-être insuffisamment détaillée, mais à laquelle ne manquent aucun des faits les plus marquants d'une époque croquées à grands coups de crayon
incisif. Sont particulièrement bien restitués l'esprit de cour, la
morgue des élites, les rivalités d'artistes et l'atmosphère ouvrieuse des rues de Rio, autrefois parcourues par l'un de nos compatriotes, entre deux cours
donnés à la toute neuve Académie des Beaux-Arts. Et c'est d'ailleurs
sur une évocation d'un élève de J.-B. Debret promis à un brillant avenir,
Manuel de Araújo Porto-Alegre, que s'achève ce Voyage en terre-dessinée.
Avec aussi une préface de l'historienne Elaine Dias,
des repères chronologiques, une petite galerie d’œuvres d'art, une bibliographie et,
pour finir, une richissime idée : le making-of de la BD.
Une pleine planche :
A 6h1/2 de l'après-midi du
26 mars 1816, les voyageurs foulent les quais de la Place du Palais.
Peu après, le canon annonce
la fermeture du port et, ding-dong ! les cloches sonnent l'heure de
l'Ave-Maria.
Jusqu'à 10h00 du soir, on
entend les appels des vendeurs de boissons et de sucreries :
Editeur : Companhia das Letras
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