2013/10/13

oRéPNA (3102 erbotco 11)

L'ANP[é]Ro on en est revenu les mains pleines, les oreilles farcies et la tête à l'envers, à ne plus savoir sa gauche de sa droite. Y avait Tom à la guitare, Phil à la kéna et Guillaume au crachoir, un sacré bavard ! Y avait les habitués et les intermittents, des tronches connues et d'autres qu'on découvre, ceux qui disent qui viennent et qui le font, et ceux qui vous posent un lapin ! Y avait de quoi boire et de quoi manger, du salé, du sucré, du blanc et du rosé, au moins cinq ou six litres, de quoi nous réchauffer, parce qu'il faisait bigrement froid, j'en grelotte encore. Et puis y avait aussi Jacouille-la-Fripouille, un bonhomme attachant avec lequel j'ai fouillé les rayons de l'Entropie à la recherche de bandes-dessinées (Warnauts & Raives, Sylvain Vallée, Gibrat, etc), quatre BD que nous avons déniché ensemble, là, au 198 du boulevard Voltaire, et qui s'apprêtent à présent à prendre l'avion à destination de São-Paulo... Nous leur souhaitons un bon voyage et nous remercions ici Vincent avec lequel je me suis fini aux Bounty... sur un p'tit goût de Paradis.

10 commentaires:

  1. J'y étais. C'était bien, je confirme. Mais ça m'a encore coûté cher. Au retour : pas un train
    sur les rails. Et les taxis de nuit, ça a un prix. Il faudra que quelqu'un paye. Quelqu'un de
    la RATP, de préférence. Tel fantomas ou chéri-bibi, je me vengerai ! Mister Moro m'a donné
    une idée : la vengeance littéraire. Les pages du voyage au bout de la nuit... voilà un bouquin
    difficile à avaler ! Pas sûr que vous y arriviez, conducteurs nocturnes au fond de vos
    cabines... tremblez, le dernier tunnel est proche... (comment ça, j'exagère ?) bon, peut-être,
    mais quand même... il pleuvait !

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour cet aperçu haut en couleurs, cher Bruno, même si la librairie est tout de même bien loin de la maison bleue chantée par Maxime.

    Dommage que nous n'ayons pas enregistré la conférence improvisée de Guillaume sur le cinéma X, car elle valait son pesant de cacahuètes (que nous dégustions en l'écoutant) !

    C'est la deuxième fois que cette tuile te tombe dessus, Stéphane, et je compatis toujours autant, au point de proposer mes services pour ton projet de vengeance (j'ai un exemplaire du Voyage sous le coude…)

    RépondreSupprimer
  3. Et quid des Noctiliens, Stéphane ? Moments d'attente et de cheminement cahotant de banlieue à banlieue, mais un des rares endroits où je lisais, quand je ne lisais plus. Il y avait des bavards, des alcoolisés, des guitaristes de nuit, souvent une foule plutôt plaisante. Et la banlieue par ces détours, sans prix.

    RépondreSupprimer
  4. Je sais pas vous, mais quitte à mettre le désordre grave, même si c'est proche, pourquoi pas un nouveau truc à se mettre la tête en vrac, le 23/10 2013, à 20h31 ? Je ferai un KP 1 2^3 année 0

    RépondreSupprimer
  5. Je subodore chez toi des manies numérologiques, Laurent, mais ce soir-là ce ne sera hélas pas possible : les horaires de la librairie viennent d'être modifiés et elle est désormais fermée un mercredi sur deux, dont celui-ci.

    RépondreSupprimer
  6. C'est possible, même si je viens de cacher mon signe. Bon, il y aura d'autres années

    RépondreSupprimer
  7. Le Noctilien c'est vrai que je n'y avais même pas pensé ! Je dois avoir des habitudes de riches, hop on saute dans un taxi. Mais faudra quand même que j'assouvisse ma vengeance. OK, Vincent, garde-moi de côté un exemplaire du Voyage, il servira d'arme létale. Faudra quand même qu'un complice efface mes messages, au cas où.

    Laurent, moi aussi je suis accro aux tucs et autres mini-pizzas, mais si on se voit trop souvent, est-ce qu'on ne va pas éroder le plaisir de la retrouvaille ?
    Regarde, même les récits de Bruno commencent à se rétrécire un peu avec le temps. Comme la fameuse peau de chagrin ? Ou alors c'est le froid ? Qui pousse le récit à se resserrer ? Les mots à se rapprocher pour se tenir chaud ?
    Mais quand même. Bon moi je dis ça... ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ça c’est vu tant que ça que je n’avais rien à dire...
      Suis assez d’accord avec Stéph : abondance de biens nuit. Pis faut aussi penser à Vincent qui bosse le lendemain... On peut aussi imaginer se retrouver à la librairie entre deux grands raouts officiels, dans une ambiance moins “chargée”, plus intime, donc propice à d’autres types d’échanges... mais pas ceux-là que vous pensez :)

      Supprimer
  8. "Bosser", c'est tout de même un bien grand mot, d'autant que la librairie n'ouvre jamais avant 13h…
    Mais bien entendu, chers amis, vous êtes en permanence les bienvenus !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, Bruno, c'est ma faute, aussi, j'avais qu'à être brillant, au lieu
      d'enfiler les gobelets de blanc, de hocher la tête et de dire « oui mais enfin quand même... » Et ça me va aussi pour les visites surprises. Surtout que quasi à chaque aNpéro je repars sans un bouquin, ce qui de ma part est une faute professionnelle !

      Supprimer